LE MONEY MAKER

 

Michael Jordan , malgré sa retraite du sport, il continuera à percevoir et générer d’importants revenus, fruit de contrats commerciaux dûment négociés,qui font de ce basketballeur de légende un véritable " money maker ", une machine à gagner et faire gagner de l’argent.

 

 

Les revenus commerciaux générés par "His Airness " à travers sa carrière estimés à 408 millions de dollars ,dépassent ses seuls émoluments sportifs chez les Bulls.

 

Jordan entend bien d’ailleur, comme il l’a annoncé dans sa conférence de presse d’adieu

consacrer encore "son énergie " à son "Business ".

 

Jordan n’est pas le seul à avoir tiré profit de son image policée, de son élégance et de son statut.Les Bulls,la NBA dans son ensemble et les plus grandes marques américaines ont aussi exploité le filon.

Nike, Chevrolet, Sara Lee, McDonald’s, CBS,notamment ,sont liées par contrat avec la vedette. Elles ne devaient pas manquer l’occassion de la retraite de leur icône pour lancer de nouvelles campagnes de publicité en son honneur.

Le magazine Fortune a chiffré à 10 milliards de dollards l’effet du produit Jordan sur l’économie américaine,depuis son arrivée dans la NBA, en 1984.

Selon le mensuel américain ,701 millions de dollards ont ainsi été générés par les produits de toutes sorte estampillés Jordan, les très nombreux ouvrages et vidéo qui lui ont été consacrés ou le film " Space Jam ",où il fit ses débuts d’acteur.

 

DES LENDEMAINS MOINS DORÉS

 

L’influence de Jordan sur l’affluence aux compétitions de la NBA est estimée à 165 millions de dollars, sur les droits de télévisés à 366 millions de dollars et sur la vente d’équipements sous licence à 3,1 milliards de dollars.

L’effet rénumérateur de Jordan s’étend aux fabrications de Nike qu’il porte et a permis à la marque d’enregistrer des gains supposés de 5,2 milliards, dont les 2,6 milliards générés par la toujours populaire chaussure Air Jordan et autres productions estampillées Jordan.

 

Enfin,F.A.M.E.,L’agence de David Falk, qui gérait les intérêts de Jordan, cotée 50 millions de dollars, a récemment été revendu près du double.

 

Certains experts pensent que la valeur "d’appel publicitaire " de Jordan va s’éroder.

" Je ne connais aucun athlète qui ait rapporté autant à ses commanditaires après avoir raccroché que pendant son activité ", a déclaré John Grace, consultant de New York.

On s’attent aussi à ce que le retrait de Jordan jette un coup de froid sur les entreprises de Chicago liées aux Bulls.

 

Pour moi, c’est comme gagner à la loterie et de tout dilapider en deux jours à Las Vegas. Son départ est aujourd’hui une menace sur les activités liées au sport,selon un marchand de produits estampillés Bulls.

Ces objets devraient perdre bientôt environ 50% de leur valeur,estiment les commerçants.

Le retrait de Jordan devrait encore affecter la vente de tickets pour les matches des Bulls et les droits télévisés.La plupart des téléspectateurs regardaient la finale de la NBA seulement parce que Jordan jouait.

C’est une onde de choc qui traverse la NBA et l’on n’est pas près de découvrir la prochaine superstar du championnat, a déclaré Marc Ganis, président de Sportscorp, société intermédiaire entre les parraineurs et les sportifs.

 

Texte de l’agence AFP et du Soleil de Québec